La mare se définit classiquement comme une surface en eau ne dépassant pas les 2 mètres de profondeur. En effet, sur les 2 premiers mètres de profondeur, on considère que les conditions pour la faune et la flore sont les mêmes et donc qu’on a à faire à un écosystème homogène. Il s’agit essentiellement d’une question de pénétration de la lumière et indirectement de température de l’eau. Au-delà des 2 mètres, les rayons du soleil ne pénètrent pas en quantité suffisante pour permettre la photosynthèse et donc le développement de la flore.
Ainsi, il est conseillé de ne pas dépasser ces 2 mètres de profondeur d’autant plus qu’une trentaine de centimètres de profondeur suffisent à accueillir une faune et une flore diversifiée.
La profondeur de la dépression est également liée au type et à l’abondance de l’alimentation en eau. Cependant, une période d’assec estival n’est pas forcément une catastrophe car la faune a eu le temps de se reproduire et que la plupart des espèces peuvent se déplacer hors de l’eau. Les mares temporaires ont également un intérêt écologique.
Le profil de la mare peut notamment aider à passer les périodes de faible alimentation en eau. Ainsi, plutôt que de créer une dépression régulière et si la surface de votre mare est suffisante, privilégiez l’aménagement en plusieurs paliers. Cela vous permettra d’aménager un espace plus profond qui conservera de l’eau toute l’année. De plus, la variété des profondeurs en eau permettra l’établissement d’une biodiversité plus importante puisqu’à chaque palier correspondront des conditions écologiques différentes et donc des espèces différentes.